Biographie
Né en 1993, Damien Rouxel est un artiste plasticien performeur diplômé de l’EESAB site de Quimper et d’une licence en histoire de l’art (UBO Quimper). Il travaille actuellement à la rédaction d’un mémoire de recherche Travestissements : pratiques des masques et de la métamorphose, entre imitation, adaptation, camouflage et survie – images performatives (héritages et multiplicités).
Sa pratique artistique a fait l’objet d’un portrait L’Atelier A par Arte Creative – ADAGP ainsi que d’un article dans la revue 303 – Monde paysan. Deux de ses photographies ont récemment intégré les collections du Frac Poitou-Charentes.
Après une présentation critique par Fabienne Dumont au Prix Critique de l’AICA (2016), il a depuis participé à de nombreuses expositions et ses réalisations vidéos ont été diffusées à plusieurs occasions. Damien Rouxel se forme également à la danse contemporaine et est interprète dans les compagnies LUSK et Y’a un trou dans le mur.
Démarche artistique
Il crée des images fantasmées relevant de la performance, seules preuves de ces rencontres et métamorphoses. Ces apparitions surgissent après de nombreuses mises en relations et synthèses entre souvenirs, expériences, rencontres et relations avec les modèles, références populaires, codes iconographiques, récits fondateurs, gestes liés au travail, actualités… Sa production artistique est une pratique des croisements où plusieurs strates constituent l’œuvre. Ses incursions dans un environnement donné relèvent du jeu d’enfant où pendant un temps court et selon des règles très simples, les acteurs se transforment, les vêtements de travail deviennent costumes… A l’image d’un caméléon, il use des artifices du travestissement et de la transformation pour imiter, s’adapter, se fondre, se camoufler, et survivre à un environnement.
Hélène Milakis
Biographie
Hélène Milakis est née en 1974 à Paris, où elle vit et travaille.
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des beaux-Arts de Paris en 1999.
De 1994 à 1999, elle peint avec Bioulès, Alberola, Velickovik et en 1993 dans l’atelier de Dominique Chauveau.
Elle a participé à plusieurs expositions dans des galeries, fondations et salons, en France, au Portugal, Argentine et en Grèce son pays d’origine et où elle se rend fréquemment.
Il est une source d’inspiration comme tous ses autres voyages mais pas que, car elle peint d’imagination, digestion d’une réalité imagée.
Hélène Milakis a également reçu le prix « E.Rugale Michhaïlov » Fondation Taylor en 2017.
Elle est heureuse d’avoir été sélectionnée à la Résidence ARTCHEVAL à Saumur pour cette année 2021.
Démarche artistique Sa peinture raconte sa vision des choses, le cheval et l’être humain y sont omniprésents à travers des silhouettes, des corps morcelés, noirs, gris, rouge, rose, il y aussi des visages humains, des visages d’animaux et parfois un vague paysage.
Ce sont leurs regards, leurs attitudes qui parlent, qui s’expriment, nous dévoilent leurs pensées, leurs quêtes.
C’est cette relation homme- cheval qu’elle met en avant. Leur vie se déroule telle une multitude d’œuvres que ce soit sur papier, sur toile, de petits ou au contraire de très grands formats, les chevaux, les hommes ponctuent, animent l’espace de la toile racontent avec leurs corps, leurs regards.
C’est une « Hippothèse », pas besoin de paroles, d’explications, de preuves, il suffit de les voir, de les sentir.
Camille Bellot
Biographie Camille Bellot est une artiste plasticienne travaillant à Paris et en région. Depuis 2018 elle s’associe avec l’architecte François Pottier pour la réalisation d’œuvres à la frontière entre installation architecturale et artistique, jouant sur le décalage d’échelle et la perception du corps. Les œuvres de Camille Bellot sont issues de l’accumulation de fragments multiples, taillés méticuleusement et rageusement pour devenir la matière de créatures inquiétantes et fantasmées. La faune qu’elle imagine introduit une dimension fantastique dans le réel et convoque ce sentiment primaire de l’enfance où se mêlent méfiance et attirance, fascination et crainte d’un monde imaginaire peuplé de bêtes puissantes et carnassières.
Démarche artistique Lorsque l’homme accoste sur l’île qui deviendra l’Australie il y a 45.000 ans, celle-ci, totalement coupée par la mer de l’évolution du reste du monde abrite encore des espèces gigantesques. Il y découvre alors une mégafaune constituée de lézard, de kangourous, et autres oiseaux géants. Quelques millénaires après l’arrivée de l’homme, ceux-ci ont tous disparus. De nos jours, le cheval subsiste comme une des dernières espèces de grands animaux encore présents dans notre environnement.
On peut alors se demander ce que serait devenu le cheval s’il avait évolué autrement, si une branche de l’espèce avait évolué vers un être gigantesque. Quel aurait été le rapport de l’homme avec ce nouvel animal ?
En décrochant l’imaginaire du cheval de notre représentation actuelle, celui-ci redevient le centre de son propre sujet. En l’imaginant librement, telle une figure nouvelle, il se dégage des a priori et du rapport que l’on entretient avec lui. Il devient alors sujet d’exploration. L’envisager ayant évolué sans l’homme permet de s’intéresser au cheval librement, de poser sur lui un regard nouveau, plus curieux et centré sur l’animal, échappant à la vision que nous en avons aujourd’hui.